Quand je me réveille
Dans la solitude de mon appartement
Je pense à tes baisers mon adorable amant
Et le silence tendu où je me recueille
Est chargé du souvenir de nos tendres étreintes
Dans la douceur froide de mon lit
Où je me repose sans toi cette nuit
Je pense encore à toi dans ces rêves qui m'accueillent
Et la passion qui m'envahit n'est pas feinte
Dans l'aube naissante où je me réveille
L'esprit si plein de toi embrumé de sommeil
Je me sens légère un peu comme une feuille
Aux couleurs de l'amour mourant sans une plainte
Et dans cette vie dont le tracé m'obsède
Où je me débats et où j'appelle à l'aide
J'ai peur que de moi plus jamais tu ne veuilles
Que ton désir ardent ne vienne à s'éteindre.