Jamais mon cœur auparavant
Ne connut si forts sentiments.
Il me suffit de te toucher,
Pour me sentir follement troublée.
J'attends toujours que dans un souffle,
Tu me soupires des mots d'amour,
Que la passion que tu redoutes,
S'exprime enfin au petit jour.
Pourquoi attends-tu chaque fois
Que je me coule près de toi
Et que j'exige ta tendresse,
Pour qu'enfin ton désir me presse?
Que ferais-tu si une fois,
Je pouvais feindre l'indifférence,
Et si je m'éloignais de toi,
Si j'ignorais mon impatience?
Rechercherais-tu mes baisers
Et la chaleur de ma passion?
Saurais-tu de moi exiger
De mon corps le fol abandon?
Écrit en 2002