La nuit est silencieuse
Les arbres frissonnent dans l’obscurité
Un rire fuse, charmant de naïveté
Une gifle claque
Un râle rebondit sur les rochers
Très haut une branche craque
Un hibou suit de ses yeux épouvantés
L’ombre haletante sur le sentier
Qui fuit sans se retourner
Déployant ses ailes il s’en va tournoyer
Et fixe de ses yeux ronds le pantin désarticulé
Ses ailes velouteuses caressent doucement
Le visage poupin,
Il n’ose se poser...
Puis retourne sur sa branche auprès de sa nichée
La tête bourdonnant d’inhumaines pensées